Plusieurs légendes, parfois contradictoires entre elles, nous remontent du passé, léguées par les historiens, ou par la mémoire des habitants. Parfois soutenues par des éléments d’archives, ou des vestiges archéologiques. On peut douter de leur véracité, mais ces légendes ont donné lieu de façon certaine à un important culte à saint Jacques dans la région de la fin du XIe jusqu’à la Révolution. Certains éléments de ces légendes, cependant, trouvent des points d’appuis sérieux. D’une part certains manuscrits originaux, contemporains aux événements passés et conservés dans les archives, relatent des faits précis et donnent nombre de détails. D’autre part l’archéologie moderne et ses méthodes d’investigation peuvent corroborer d’autres faits.
« Cette fête de Saint-Jacques d'Échirolles, pèlerin qui mourut et fut enterré en ce lieu au commencement du neuvième siècle, s'est toujours célébrée, comme on le fait encore, le troisième jour de Pâques. Les habitants de ce village, prétendant néanmoins qu'ils devaient posséder, non pas le corps d'un pèlerin, mais celui de l'apôtre S. Jacques, fêtaient aussi le 25 juillet, jour consacré par…
Il existait de façon certaine un culte à saint Jacques dans la région, matérialisé par un pèlerinage annuel à Saint-Jacques d'Échirolles où se rendaient pieds nus les consuls et édiles de la ville de Grenoble chaque 25 juillet - jour de la fête patronale de l'apôtre - pendant plusieurs siècles, pour protéger la ville des inondations du Drac. Ce culte aurait démarré…